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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 22:58

C’est avec une grande satisfaction que l’Observatoire des Droits de l’Homme de Tizi-Ouzou a appris la remise en liberté provisoire aujourd’hui, lundi 21 septembre, du journaliste Abdessami Abdelhai après 26 mois de détention sans jugement.

Correspondant du journal Jaridati, Abdessami Abdelhai est accusé d’avoir aidé Hicham Aboud à quitter l’Algérie pour la Tunisie suite à la suspension de ses deux journaux Mon Journal et Jaridati par les autorités algériennes. Hicham Aboud a déclaré qu’il est sorti du territoire national avec son passeport qui porte les cachets de la police des frontières. Abdessami Abdelhai a été arrêté le 18 aout 2013 et détenu à la prison de Tebessa depuis cette datte jusqu’à aujourd’hui la datte de sa libération sans procès.

L’Observatoire des Droits des Droits de l’Homme qui s’est mobilisé, comme d’autres organisations, militants et journalistes, pour la libération du journaliste Abdessami Abdelhai appelle à maintenir la mobilisation et le soutenir dans son procès qui aura lieu prochainement selon sa famille.

L'ODH Tizi-Ouzou

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 21:35
Un journaliste du “Journal De l’Oranais” poursuivi en Justice

Le journaliste Samir Slama doit passer devant le tribunal Pénal de la cité Djamel en citation directe demain, mercredi. Il doit répondre de deux chefs d’accusation: diffamation et divulgation de secrets d’une enquête judiciaire.

Le plaignant est l’ex gérant de la Sarl Maghreb Emballage qui accuse notre journaliste de «divulgation de secret d’une enquête judiciaire». Ce qui illustre, on ne peut mieux, tout le poids que prend l’oligarchie du pays qui se permet de se substituer aux institutions judiciaires. Car c’est au Parquet d’estimer ou pas qu’il y a eu “divulgation du secret de l‘instruction“.

Pour autant, ces accusations ont un lien avec l’enquête réalisée par S. Slama, publiée surwww.oranais.com (lire les liens ci dessus) concernant l’entreprise de destruction d’un des fleurons de l’industrie en Oranie, en l’occurrence, Maghreb Emballage et son remplacement par une autre entité fantôme du nom d’Union Emballage.

L’enquête, très documentée, a révélé que ce changement de label vise, en fait, à éliminer toute traçabilité d’une importante fuite de capitaux qui s’est prolongée plusieurs années.

Quand à l’entreprise de destruction de la «maison mère», c’est-à-dire Maghreb Emballage, elle consacre la main mise de certains actionnaires sur l’essentiel du capital de la nouvelle entreprise au détriment d’une partie des associés.

L’enquête a décortiqué l’essentiel des stratégies mises en œuvre pour détourner les deniers de “Maghreb Emballage” par son gérant qui n’est que le plaignant dans cette affaire.

Aussi, notre confrère, en passant au peigne fin des écrits comptables, des documents et des rapports d’expertise (tout en se faisant assister par des experts) a démontré la complaisance de certainsorganismes chargés de valider (ou invalider) les comptes de l’entreprise promue à la faillite.

L’investigation a démontré, également, l’implication de banques étrangères dans la fuite des capitaux ainsi que les dysfonctionnements de tous les mécanismes de contrôle.

Signalons aussi que l’affaire de Maghreb Emballage se trouve devant la justice depuis plus d’une année.

Notons enfin que notre confrère Samir Slama, auteur, également, d’une autre enquête très fouillée se rapportant à l’entreprise datant de la période coloniale qui revendique la propriété de l’immeuble 11 Bd de La Soummam, est le premier journaliste de la presse électronique à être poursuivi pour ses écrits.

Liens utiles:

http://www.oranais.com/business/conflit-familial-conflit-dinteret-fuite-des-capitaux-et-laffaire-est-en-justice-le-feu-couve-sous-le-carton-de-maghreb-emballage-1ere-partie.htm

http://www.oranais.com/business/affaire-maghreb-emballage-2eme-partie-comment-organiser-la-banqueroute-pour-brouiller-les-pistes.htm

http://www.oranais.com/business/affaire-maghreb-emballage-3eme-partie-le-role-opaque-du-commissaire-au-compte-et-des-banques-etrangeres.htm

http://www.oranais.com/business/affaire-maghreb-emballage-4eme-partie-et-fin-fausses-factures-fuite-des-capitaux-et-le-jeu-trouble-des-partenaires-etrangers.htm

Source: Le Journal de l'Oranais

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 19:08
Bouira: Marche pour la dignité et pour la liberté de la presse

Pourquoi une marche ? Le 3 mai prochain, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse ; nous, correspondants et pigistes de la presse écrite de Bouira affiliés au SNJ, et d’autres confrères non affiliés, avons décidé de marcher pour plusieurs raisons : D’abord pour rappeler au monde entier que nous existons.

Nous sommes, ces centaines, ces milliers de correspondants de la presse écrite qui travaillons dans l’ombre ; ces soutiers de la presse qui faisons le journal à hauteur de 70 % mais qui sommes les moins payés, les moins considérés. Nous sommes là, tels ces chandeliers qui portent les bougies. Nous sommes les parents pauvres de la presse, les marginaux de la presse. Pourtant, du point de vue travail ; nous fournissons le même effort que nos confrères des rédactions centrales et nous subissons les mêmes pressions avec en plus la solitude. Nous sommes passibles des mêmes fautes et nous encourons les mêmes peines; nous sommes du point de vue de la loi au même pied d’égalité que ceux des rédactions centrales. Mais … Aussi, le dimanche prochain, nous appelons nos confrères et nos consœurs des autres wilayas à nous rejoindre pour dire ensemble :

Non à la marginalisation - Non à l’exploitation du correspondant et du pigiste de la presse - Oui à une équité salariale - Oui pour une déclaration à la sécurité sociale pour tous.


Nous serons là pour réclamer nos droits car nos devoirs, nous les honorons au quotidien. Nous serons là pour exiger des instruments juridiques pour l’application d’une équité salariale entre la presse publique et la presse privée. Presse publique – Presse privée : Même profession = Même rémunération.


Ensemble pour dire tout simplement :

Oui pour la dignité du journaliste - Oui pour la dignité du correspondant - Oui pour la liberté de la presse - Oui pour une formation continue - Oui pour une vie décente - Oui pour une presse qui fasse honneur aux martyrs de la profession : Djaout – Yefsah – Rachida – Naima – Saida – Allaoua – Olivier Quemeneur …

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 20:14

Presse-Algerienne-Journaux-AlgeriensODH Tizi-Ouzou: Depuis environ deux mois plus d’une vingtaine de titres de la presse indépendante édité a Alger et imprimé au niveau de la société d’impression de l’ouest (Oran) ne paraissent plus dans la deuxième capital du pays , et ce, vu les inégalités confuses et autres restrictions exigés, où selon des informations fiables qui circulent font état d’une sorte de condition sine qua non de faire augmenter le nombre pour avoir une place au soleil.

 
Dans ce contexte hideux, il y a lieu de souligner que pour être privilégié et distribué par cette société d’impression de l’ouest algérien (SIO), certaines rédactions des journaux algéroises doivent bouclés et envoyés les clichés a des heures qui dépassent l’entendement pour être sûre d’être dans les étales des buralistes d’Oran et les wilayas limitrophes. Avec cette situation qui s’est éternisé, la plupart de ces journaux ont été carrément mis au pilori, et ce, parait-il, sur injonction de certains patron de medias de l’ouest qui ont pignon sur rue, où les titres injustement retirés de la circulation sont incroyablement tassés chez les distributeurs a Oran, et dont le volume laisse perplexe les plus averties. 

 
Des milliers de tonnes de journaux de la presse indépendante dans les deux langues et éditée à Alger, sont empilées pour être revendus au kilo, persiste un véritable tire au pigeon de la plupart des distributeurs de l’ouest, c’est-à-dire, plus ’rentable’, sous la sournoise expression étiquette commercial ’ d’invendus’.
Etrange situation, où des mains occultes a Oran, font et défont la presse publié a Alger, par mauvaise analyse pensent qu’en mettant les bâtons dans les roues de ces derniers, restent une fausse interprétation dont le but demeure uniquement profitable a une certaine mentalité traditionnellement vorace. C’est la preuve, d’après ce qu’on a constaté à Oran, que des titres de journaux qui ont brillé par leurs absences plusieurs semaines sur les étales de l’ouest, sont curieusement superposé chez des grossistes spécialisé dans le commerce de gros d’articles d’emballages. Qui sont derrière cette technique de casse des journaux ?

 
Une persistance de l’inégalité des chances qui prévaut dans une totale opacité a fait en sorte d’encourager cette situation des plus déplorables qui sévit a l’ouest algérien, digne d’une omerta a la sicilienne. 
Pour la presse publique, le problème ne se pose pas dans le circuit de distribution, même si le tirage demeure faible, ils sont plutôt très bien agrémentés en publicité ou pas moins de dix pages sont affichés quotidiennement. Ce qui garanti l’expansion de ces titres, qui pourtant persévèrent dans des invendus important, pareillement des abonnements ordonnés sur injonction aux divers services publiques, sont en quelques sortes une bouffée d’oxygène pour cataloguer le nombre impressionnant des placards publicitaires destinés a qui de droit.


Deux poids, deux mesures dans cette distribution de la manne publicitaire de l’état providence, qui a entièrement dépouillée la presse indépendante tiré a Oran, n’y voit que dalle dans la corbeille de la réclame pour l’ouest algérien. La presse écrite algérienne se trouve néanmoins confrontée à trois défis : politique d’abord, la liberté d’expression n’est pas complète ; économique ensuite, la rentabilité n’est pas au rendez-vous; enfin, la professionnalisation des rédactions régionales est encore incertaine à l’Ouest-Algérien, gangréné par le profit et qui utilisent ces défaillances énumérées a leurs avantages. Les directeurs des journaux de la presse écrite indépendante édité à Alger, seront-ils a la hauteur de leurs missions pour mettre fin cette mort certaine qui prend de l’ampleur ?


Enfin, la presse indépendante algérienne s’oriente vers trois déficits-liberté de la presse, rentabilité et professionnalisation, oui mais …c’est une autre paire de manche.

 

De Mascara, Manseur Si Mohamed pour l'ODH Tizi-Ouzou

 


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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 01:15

Presse-Algerienne-Journaux-AlgeriensNous sommes très inquiets des pressions directes et indirectes exercées à l’encontre de certains médias algériens, notamment la presse indépendante, depuis la réélection pour un quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika le 17 avril 2014, déclare Reporters sans frontières. Les autorités algériennes ne reculent devant rien pour intimider les médias osant critiquer la mascarade électorale que fut le dernier scrutin présidentiel”.

On est loin, très loin de la profession de foi du président Bouteflika qui avait, à l’occasion de la Journée mondiale de la presse, réaffirmé son souci de « veiller à garantir l’exercice de la liberté d’expression et de presse loin de toute pression, en dehors de toute tutelle et de toute restriction, si ce n’est celle de la conscience professionnelle ou celle expressément prévue par la loi ». Entre la belle parole et l’acte, le décalage n’a pas de limite”, écrit Abderezak Merad dans sa chronique hebdomadaire “Vu à la télé” parue jeudi 12 juin 2014 dans El-Watan.

Dans cette chronique, intitulée “Le temps des représailles”, Abderezak Merad lance un cri d’alarme. “Des jours plus sombres attendent la presse indépendante (...). La dernière campagne électorale pour le candidat malade a été l’occasion de durcir encore le ton envers cette presse qui refuse de s’incliner. Les menaces sont devenues plus précises, plus directes. (...) Dans le lot de tous ceux qui étaient visés pour avoir montré leur opposition à cette quatrième mandature, et qui donc devraient s’attendre à ce que la foudre leur tombe sur la tête, il y a la presse indépendante considérée par les « nouveaux maîtres du pays » comme l’adversaire le plus redoutable en raison de l’influence qu’elle a sur l’opinion publique. Il y a ainsi accélération, ces derniers temps, du processus de mise hors d’état de nuire de ces médias à travers un plan de nuisance et d’affaiblissement qui se met petit à petit en place pour devenir progressivement opérationnel. Dans les rédactions, on sent en tous cas la tempête venir. Tout laisse croire que ce plan est pensé au plus haut niveau de la décision, autrement dit au niveau du cercle très fermé de la présidence, qui lui seul adopte les stratégies de déstabilisation avant de les mettre à exécution. (...) L’essentiel étant d’épurer le champ médiatique de toutes ses mauvaises herbes."

Ouverte au pluralisme depuis les années 90, la presse algérienne souffre toujours de pratiques monopolistiques, notamment en matière d’impression ou de distribution. La plupart des publications sont tributaires des imprimeries (Société d’impression d’Alger, SIA) et des réseaux de diffusion contrôlés par l’État. Ce dernier agit en toute liberté, décidant arbitrairement de l’impression et des diffusions des publications. A ce titre, depuis le 2 juin 2014, la SIA a cessé d’imprimer le quotidien arabophone El Fajr justifiant sa décision par le montant de la dette du journal qui s’élèverait à 55 millions de dinars algériens (environ 510 000 euros). Argument réfuté par la directrice de publication, Hadda Hazem.

Interrogée par Reporters sans frontières, cette dernière explique qu’en septembre 2013, la direction du journal et la SIA s’étaient entendues sur un échéancier afin d’épurer cette dette. Hadda Hazem affirme qu’El Fajr a depuis respecté ses engagements financiers, en remboursant tous les mois la somme fixée. “Le 19 mai dernier, on reçoit, par huissier, une demande de rembourser l’intégralité de la dette, sinon, la SIA se réservait le droit d’arrêter l’impression du journal. On a essayé de les contacter à maintes reprises, en vain. On a alors appelé le ministère de la Communication pour leur expliquer le problème. Mais le 2 juin, la SIA a interrompu l’impression du titre.” Pour la directrice de publication, cette décision est en réalité une sanction, voire des représailles, suite à ses prises de position contre le quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika : “Seul El Fajr est frappé par cette mesure, alors que plusieurs journaux ont des dettes auprès de la SIA. Cette mesure est plus politique que commerciale”.

La publicité est également utilisée à des fins de pression contre les médias. L’Agence nationale de l’édition et de la publicité (Anep) décide, depuis sa création en 1967, de l’attribution de la publicité des entreprises et des services de l’administration publique. La publicité publique constitue ainsi une ressource financière non négligeable pour la presse écrite. Le renouvellement de ces encarts n’est pas sans condition. L’attribution de cette publicité publique constitue une véritable épée de Damoclès financière pour l’immense majorité des journaux algériens. Le 14 avril 2014, et ce quelques jours seulement avant la tenue du scrutin présidentiel, Algérie News et El-Djazair News se sont vus privés de cette importante ressource. Le directeur de ces deux quotidiens nationaux, H’mida Ayachi, voit en cette asphyxie financière une sanction infligée suite à son opposition publique au quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika.

Le quotidien El-Watan est également “dans l’oeil du cyclone”, pour reprendre l’expression d’Abdelrazak Merad. “Il est soumis ces jours-ci à une forte pression de l’administration fiscale, alors que ses comptes sont contrôlés à la loupe par les instances compétentes, et aussi à celle moins visible qui veut l’étouffer en agissant sur les annonceurs publicitaires privés. (...) Mais il ne faut pas s’y méprendre, notre journal n’est pas le seul à subir ces épreuves de force visant à détruire la presse indépendante. Les télés privées qui ne marchent pas totalement dans les sillons tracés par le clan Bouteflika risquent d’avoir de grosses surprises”, comme l’avait dénoncé Reporters sans frontièresavec la fermeture de la chaîne Atlas TV en mars 2014.

Le 5 juin dernier, RSF a adressé un courrier à Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, à la veille de son déplacement à Alger les 8 et 9 juin, afin de lui faire part de ses préoccupations concernant la situation de la liberté de l’information dans le pays.

 

RSF

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 16:18

logo-rsfA l’approche de l’élection présidentielle algérienne du 17 avril, Reporters sans frontières exhorte les autorités à laisser les journalistes algériens et étrangers exercer librement leur activité d’information du public.

Nous avons recensé un certain nombre d’interpellations de journalistes en marge des manifestations organisées en protestation à l’annonce de la volonté d’Abdelaziz Bouteflika de briguer un quatrième mandat, ce qui n’augure rien de bon quant à la capacité des journalistes algériens à couvrir cette élection sans entrave”, déplore Lucie Morillon, directrice de la recherche de Reporters sans frontières. “Quant aux journalistes étrangers, nombre d’entre eux se sont vus délivrés des visas sur le tard, accompagnés de restrictions drastiques. Or la presse internationale indépendante a un rôle important à jouer dans le contexte d’un paysage médiatique algérien marqué par un manque flagrant de pluralisme et un niveau élevé d’auto-censure”, ajoute-t-elle.

 

Parcours semé d’embûches pour les journalistes étrangers


Les autorités algériennes ont accru leur contrôle sur les demandes de visas des journalistes étrangers. Les délais d’obtention sont normalement de deux semaines, mais en cette période d’élections présidentielles, ils ont trainé en longueur. Au bout de plusieurs semaines d’attente, et à quelques jours du scrutin, des journalistes des médias français L’Express, Le Point, et le Journal du Dimanche (JDD), Le Monde, BFMTV, du quotidien allemand FAZ et de la ZDF German Television, ou les journalistes espagnols de l’Agence EFE et du quotidien Diario El Mundo, ont enfin reçu le précieux sésame.

 

Ces journalistes vont certes pouvoir couvrir le scrutin lui-même mais ils ont de fait été empêchés d’effectuer un travail d’investigation et d’information en amont de ce rendez-vous crucial de la vie politique algérienne, marqué par des contestations de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika et par ses ennuis de santé qui l’ont empêché de mener lui-même sa campagne présidentielle. Plusieurs rédactions ont signalé à Reporters sans frontières que le retard de visas les a contraints à annuler certains sujets ou reportages sur la campagne.

Les visas délivrés sont soumis à des restrictions géographiques, éditoriales et temporelles. Les journalistes doivent obtenir des autorisations spéciales pour se rendre dans telle ou telle région. Des documents distribués par le ministère de l’Information aux journalistes étrangers présents sur place leur donnent pour consigne de ne parler que du scrutin. Les visas expirent le 20 avril, trois jours seulement après le premier tour de l’élection, ce qui laisse à penser soit que les autorités excluent d’emblée un deuxième tour, soit qu’elles entendent soumettre alors les journalistes à une nouvelle salve de demande de visas et d’autorisations.

 

Des manifestations pré-électorales difficiles à couvrir


Plusieurs journalistes ont été interpellés lors de la couverture de ces manifestations ou sont victimes de pression pour les avoir traitées.

 

Le 1er mars dernier, une manifestation a été organisée devant la faculté Benyoucef-Benkhedda à Alger. La journaliste d’Echorouk TV, Zineb Benzita avait indiqué avoir été embarquée par la police avec plusieurs autres journalistes. “Alors que je ne participais pas à la manifestation. J’étais sur les lieux dans le cadre de mon travail”, précise-t-elle. Hacen Ouali, journaliste politique du quotidien El Watan a été interpellé, le 6 mars, avec d’autres journalistes alors qu’il tentait de couvrir la manifestation du mouvement “Barakat”. “On leur montrait nos cartes de presse, mais ils s’en foutaient. Ils ont embarqué tout le monde et on a passé toute la journée dans un commissariat de police”, raconte Hacen Ouali à RFI. “Les policiers étaient visiblement missionnés pour embarquer tout le monde. C’est vrai que nous ne sommes pas la Tunisie de Ben Ali, mais le métier de journaliste en Algérie s’exerce dans des conditions extrêmement difficiles”, déplore-t-il.

 

Djamel Ghanem, caricaturiste au quotidien La Voix de l’Oranie, a été accusé d’ “outrage au président de la République” pour une caricature non-signée, jamais été publiée, qui faisait allusion à un 4e mandat de M. Bouteflika. Le caricaturiste, qui encourait une peine de 18 mois de prison ferme ainsi que 30 000 DA (environ 380 dollars) d’amende, a été relaxé le 11 mars dernier par le tribunal d’Oran. Cependant le parquet a fait appel de cette décision. Craignant pour sa sécurité, Djamel Ghanem s’est résolu à quitter l’Algérie et à demander l’asile à la France.


Meziane Abane, journaliste à Al-Watan Week-end et membre actif du mouvement “Barakat”, a été arrêté le 17 mars dernier alors qu’il se trouvait dans sa chambre d’hôtel à Batna (500 km à l’est d’Alger). Il a été relâché le lendemain après avoir été présenté au juge d’instruction.

La chaîne privée Al-Atlas TV, lancée en 2013, a fait l’objet d’une perquisition les 11 et 12 mars dernier. Des gendarmes en civil munis d’un mandat de perquisition ont pénétré au siège de la chaîne le 11 mars vers 16 heures. Vers 20 heures, la gendarmerie est intervenue, sans mandat de perquisition, dans les studios situés à 25 km d’Alger. Des scellés ont été placés par les forces de l’ordre. Elle a été forcée de suspendre ses activités et a été interdite d’antenne le 12 mars 2014. D’après le directeur de la chaîne, Al-Atlas TV est visée par les autorités en raison de sa ligne éditoriale critique à l’encontre du gouvernement actuel, et plus précisément sa couverture des manifestations d’opposants à un quatrième mandat de Bouteflika pour l’élection présidentielle du 17 avril prochain. Aux termes de la législation en vigueur, seuls les médias publics bénéficient d’une licence de diffusion sans restriction.

Depuis l’interdiction d’Al-Atlas TV, la campagne électorale est donc couverte par les quatre chaînes d’État, et certaines chaînes de droit étranger à la solde des services. Car le paysage médiatique algérien est marqué par un manque flagrant de pluralisme.

 

Manque de pluralisme et cadre légal liberticide


Malgré les déclarations des autorités lors de l’élaboration de la loi n°12-05 relative à l’information, la liberté d’expression et le droit à l’information ne sont pas suffisamment garantis. De nombreuses dispositions entravent de façon disproportionnée la liberté d’information comme notamment l’article 112 relatif au droit de réponse de “toute personne physique ou morale” pour les “articles portant atteinte aux valeurs nationales et à l’intérêt national”, l’article 123 sur “l’outrage aux chefs d’État étrangers”, ou encore l’article 119 relatif à la “publication de document portant atteinte au secret de l’enquête”.

 

Certes, la loi n° 11-14 du 2 août 2011 a modifié les articles 144 bis et 146 du code pénal et dépénalisé la diffamation à l’égard des agents publics. De la même manière, en janvier 2012, un nouveau code de la presse est entré en vigueur, a abrogé les peines de prison pour les délits de presse. Cette avancée législative aurait pu mettre fin à la menace que constituaient jusqu’à lors les articles 144 bis, 146, 77 à 99 du code pénal. Mais le montant des amendes est disproportionné et les articles 296 et 298 du code pénal maintiennent les peines de prison pour la diffamation envers les particuliers. S’il arrive que les procédures judiciaires engagées contre des journalistes ou des médias soient ralenties ou “oubliées”, la menace de voir apparaître, a posteriori, l’exécution d’une décision de justice, constitue une menace qui incite les journalistes à s’autocensurer. Par ailleurs, d’après le rapport du Rapporteur des Nations unies sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, publié le 12 juin 2012 , moins de six journaux sont réellement indépendants en Algérie.

 

Une nouvelle loi, adoptée le 20 janvier 2014, devrait mettre fin au monopole public, en place depuis l’indépendance. A travers ses 113 articles, elle vise à réglementer le champ audiovisuel et à en réguler son fonctionnement. Elle permettrait - pour la première fois -la création de chaînes de télévision privées diffusant depuis l’Algérie. Cependant, cette loi impose aux futures chaînes de télévision privées d’être thématiques et de limiter la durée de leurs émissions d’information. Une autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) devrait être mise en place. Le manque d’indépendance de cette organisation est source d’inquiétudes.

 

De son côté, la presse, ouverte au pluralisme depuis les années 90, souffre toujours de pratiques monopolistiques, notamment en matière d’impression ou de distribution. La plupart des publications sont tributaires des imprimeries (Société d’impression d’Alger) et des réseaux de diffusion contrôlés par l’État.

 

La publicité est également utilisée à des fins de pressions contre les médias. L’ANEP, l’Agence nationale de l’Édition et de la Publicité créée en décembre 1967 décide de l’attribution de la publicité des entreprises et des services de l’administration publique. La publicité publique constitue ainsi une ressource financière non négligeable pour la presse écrite. La publicité privée découle bien souvent d’entreprises proches des cercles politiques du pays. Aussi, cette manne financière sert avant tout les journaux les plus dociles au pouvoir des militaires et du Département du renseignement et de la sécurité (DRS). Il est donc facile pour l’État d’asphyxier économiquement les journaux au contenu critique. Contre les tentatives d’émancipation d’un certain nombre de médias, les autorités disposent d’une autre arme redoutable : celle des redressements fiscaux. Cette épée de Damoclès peut tomber à tout moment sur les rédactions.

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 15:34

Mahmoudi-Larbi.jpg

L’Observatoire des Droits de l’Homme de Tizi-Ouzou a appris que l’épouse du journaliste Mahmoudi Hamed Larbi a été sauvagement agressée chez elle jeudi 27 mars. Elle a été évacuée à l’hôpital de Douéra avec des brûlures du deuxième degré.


Selon le journaliste, chroniqueur au quotidien arabophone Echahed, c’est à cause de ses écrits où il « dénonçait les lacunes de l’administration » et « parlait des problèmes de l’Algérie profonde ». M. Mahmoudi nous a indiqué par téléphone que « Depuis 15 jours, des individus armés viennent  chez moi menacer ma femme et me demandaient à travers elle d'arrêter mes écrits sur le journal et mes publications sur facebook. »


« On lui a dit que je suis l’initiateur du mouvement Barakat ! Moi qui n’appartiens à aucun parti ou mouvement politique, y compris Barakat même si je partage les revendications de ce mouvement », ajoute M. Mahmoudi Hamed Larbi.

 

L'ODH Tizi-Ouzou

 

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 18:05

logo-rsfReporters sans frontières dénonce la perquisition arbitraire d’Al-Atlas TV le 11 mars 2014. Selon le témoignage du directeur de la chaîne, Hichem Bouallouche, recueilli par Reporters sans frontières, neuf gendarmes en civil munis d’un mandat de perquisition du procureur de Sidi M’hamed ont pénétré au siège de la chaîne à Birkhadem dans la banlieue d’Alger. Au même moment, la gendarmerie est intervenue dans les studios situés à Baba Ali (25 km au sud d’Alger). Au cours de la perquisition, la totalité des caméras ont été saisies, et les journalistes de la chaîne ont été interrogés pendant plusieurs heures, après avoir été empêchés de quitter les bureaux.

La chaîne a cessé d’émettre et ses studios sont sous scellés. D’après le site d’informations Algérie Focus, les autorités algériennes auraient fait pression sur le prestataire jordanien Noorsat Satellite pour qu’il cesse d’émettre le signal d’Al-Atlas TV.

“Nous condamnons fermement cette perquisition et la mise sous scellés des studios d’Al-Atlas TVsans motif valide. De telles mesures arbitraires constituent une atteinte grave à la liberté de l’information ainsi qu’un précédent inquiétant. Nous exhortons les autorités à restituer à la chaîne l’intégralité du matériel saisi et à lever la mise sous scellés des studios. Toute procédure judiciaire éventuelle doit être abandonnée. Il est capital que les autorités favorisent et garantissent une couverture médiatique équitable et pluraliste de la campagne électorale actuellement en cours”, déclare Soazig Dollet, Responsable du bureau Moyen-Orient & Afrique du Nord à Reporters sans frontières.

Selon Hichem Bouallouche, le mandat de perquisition présenté par les gendarmes était “flou”. Il aurait été émis suite à une plainte déposée contre la chaîne. Le directeur de la chaîne estime qu’Al-Atlas TV est visée par les autorités en raison de sa ligne éditoriale critique à l’encontre du gouvernement actuel, et plus spécifiquement envers le président Bouteflika. En cause également, la couverture des manifestations d’opposants à un quatrième mandat de Bouteflika pour l’élection présidentielle du 17 avril prochain.

Reporters sans frontières a publié un Guide pratique du journaliste en période électorale.

L’Algérie occupe la 121ème place sur 180 pays dans le classement 2014 de la liberté de la presse établi par l’organisation.


Soazig DOLLET

Bureau Moyen-Orien et Afrique du Nord


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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 13:11

djamel-ghanem-2 2024311 465x348

‘ Humilié, spolié et condamné pour une caricature non parue !’


ODH Tizi-Ouzou: Djamel Ghanem, l’ex-caricaturiste du journal’ La voix de l’Oranie’, édité a l’Ouest du pays attend de se retrouver du jour au lendemain en cellule, et ce, suite a une assignation en justice par son propre directeur de son journal devant le bureau du juge d’instruction de la 7éme chambre auprès du tribunal d’Oran.


Cette caricature en question, qui ne comporte aucune signature de Djamel Ghanem, se trouvait sauvegarder dans le poste de travail du micro personnelle sise a la salle de rédaction du canard, ou des mains expertes, flagrant a l’entourage du canard, et a son insu , ont fait extraire la caricature contestée pour déposer plainte devant le juge d’instruction moyennant le payement d’une caution pour lambiner l’affaire .
Trois charges (chefs d’inculpations) ont été révélées a l’encontre de Djamel Ghanem, et qui sont précisés comme suites : outrage au président de la république, abus de confiance et accès frauduleux au système de données informatiques du canard avec lequel il vaquait.

Dans un réquisitoire exprimé par le procureur du tribunal territorialement compétent qui a requis dix huit (18) mois de prison ferme assortie d’une amende de 30.000 dinars pour offense au président de la république au sujet d’une impossible présumé caricature, d’ailleurs, non publié dans une prosaïque maquette du canard boiteux , et dont Djamel Ghanem a carrément balayé d’un revers de la main les accusations éhontés de son directeur d’avoir mis en ligne ladite esquisse .
Contacté par telephone, l’avocat conseil du syndicat national des journalistes(SNJ), Maitre Dilem Youcef avocat au barreau d’Alger qui a assisté le caricaturiste tout au long du parcours du combattant au niveau du tribunal d’Oran, ou des dépassements très empreins ont été constatés au sujet de l’audition de Ghanem Djamel par le juge d’instruction.


A juste titre dans cette affaire typiquement hypocrite, qu’on condamne pénalement, marque par conséquent l’accomplissement d’un délit, de ce fait la partie plaignante, c’est-à-dire le directeur du canard pourra même convertir, plutôt pervertir les faits dont il s’estime recevable.
Selon les informations recueillis auprès de nos confrères installés a Oran, les véritables desseins de la plainte contre notre collègue Ghanem Djamel ont été ceinturés à un litige salarial, ou le caricaturiste a exigé le payement de plusieurs mois d’un salaire de misère et qui n’a pas vu la couleur depuis un certain temps. Pour clôturer ce conflit, les responsables du canard ont utilisés un veritable épouvantail de la peur, en déposant plainte contre leur propre caricaturiste.


C’est le revers de la médaille dans ce qui se passe dans les journaux édité à l’ouest ,vu que ce n’est pas la première fois que des correspondants et autres pigistes ont été utilisés comme la pate à modeler pour en finir en fin de compte devant les tribunaux pour diffamation ,c'est-à-dire monnayé par leurs propres employeurs, pour ne pas être assisté par des avocats du journal. Une honte tout bue !
Dans le même contexte, les correspondants et autres pigistes de la presse édité a Oran dans les deux langues, sont ainsi exposés a des plaintes via indirectement leurs propres employeurs se soldant pour la plupart a des amendes par les différents tribunaux , ce qui contraint les gérants de ces canards a lâchés leur correspondant, qui sont très mal payés entre 4000 a 5000 dinars par mois, le tout mijoté sans protection social. Une honte !
Reporter sans frontières dans un communiqué parvenu à notre adresse électronique dénonce l’acharnement du parquet et demande l’abandon des poursuites contre le caricaturiste. Dans ce contexte, nous saluonslogo-rsf la détermination de reporter sans frontières (RSF), qui a toujours exprimé sa droiture et son allégeance pour la presse indépendante en Algérie, et dont Ms. Soazig Dollet responsable du bureau Maghreb- Arabe et Moyen -orient de reporter sans frontières a toujours pris une position sincère au profit des journalistes trainés devant les instances judicaires. 


Devant ces dérapages des uns et des autres dans certaines rédactions typiquement rentières sise a l’ouest du pays , et devant ces condamnations abusives et répétitives, le syndicat national des journalistes bureau de wilaya de Mascara, ne fait guère illusion d’une relation presse-justice au beau fixe ,et demande de mettre fin aux diverses condamnations qui sont symptomatiques des harcèlements judiciaires dont son quotidiennement victimes les journalistes, caricaturistes et correspondants de presse . Le secrétaire générale du syndicat national des journalistes par intérim, Mr Kamal Amarni, et dont l’organisation qui est une structure très légères et aux ressources financières modestement faibles, surtout lorsqu’on les compare a nos homologues européens a vu l’hostilité presque unanime de la classe politique algérienne et d’une certaine pseudo-société civile qui ont terni la corporation, a l’exemple dans ce qui s’est passée dans la wi laya de Mascara ,et ce, pour des considérations de servilité et autres aubaines .


Devant la décadence des dérapages qui sapent la crédibilité des journalistes et des medias, le syndicat national des journalistes estime de son devoir d’appeler solennellement les différents partis dans la presse écrite édité a l’ouest du pays , chacun selon ses responsabilités, a conjuguer leurs efforts pour donner un coup d’arrêt a cette dangereuse dérive .


Manseur Si Mohamed
Secrétaire General du Bureau de Wilaya de Mascara Syndicat National des Journalistes(SNJ)

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 12:35

logo-rsfReporters sans frontières dénonce l’acharnement du parquet contre le caricaturiste Djamel Ghanem et demande l’abandon des charges d’"outrage au président de la République” qui pèsent à son encontre.

Djamel Ghanem, caricaturiste au quotidien La Voix de l’Oraniea été assigné en justice par le directeur de son journal devant le bureau du juge d’instruction de la 7ème chambre auprès du tribunal d’Oran. D’après son avocat, contacté par Reporters sans frontières, il risque une condamnation à 18 mois de prison ferme.

Ces poursuites font suite à un différend salarial entre le caricaturiste et son employeur. En cause dans cette affaire, une caricature représentant deux citoyens dans une pharmacie discutant de couches pour bébé et d’un quatrième mandat pour l’élection présidentielle.

Deux versions subsistent dans cette affaire. La direction de la Voix de l’Oranie, jointe par téléphone par Reporters sans frontières, assure n’avoir porté plainte contre Djamel Ghanem que pour “abus de confiance” et “accès frauduleux dans un système de traitement automatisé des données”, et déclare que c’est le procureur de la République, qui après avoir pris connaissance de cette affaire, a porté plainte à son tour contre Djamel Ghanem pour “outrage au président de la République” pour une caricature qui a été publiée en ligne avant d’être retirée. Version contestée par le caricaturiste et son avocat, qui insistent, plainte à l’appui, sur le fait que c’est la direction du journal qui a porté plainte pour “outrage au président de la République” et que cette caricature, non signée, n’a pas été publiée, qu’elle se trouvait dans les archives personnelles de l’ordinateur de Djamel Ghanem. Par ailleurs, l’avocat du caricaturiste, Me Dilem Youcef souligne la démarche volontairement répressive de la direction de La Voix de l’Oranie en choisissant de porter l’affaire devant le juge d’instruction.

Inculpé depuis le 20 novembre 2013, Djamel Ghanem affirme que les déclarations qui figurent dans les procès-verbaux d’audition devant le juge d’instruction du tribunal d’Oran lui ont été arrachées sous la pression. Lors de l’audience devant le tribunal correctionnel de première instance d’Oran le 12 février dernier, le parquet a requis une peine de 18 mois de prison ferme ainsi que 30 000 DA d’amende à l’encontre du caricaturiste, alors même que la partie civile avait demandé le dinar symbolique de dommages et intérêts. Le verdict est attendu pour le 4 mars prochain.

L’Algérie figure à la 121ème place sur 180 pays dans le classement 2014 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.

RSF
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