Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 14:17

Le docteur Mourad Dhina, membre fondateur du Mouvement Rachad, a été interpellé aujourd’hui à midi à l’aéroport d’Orly alors qu’il se rendait à Genève. Dr Dhina, l’un des résistants de la première heure au régime putschiste d’Alger, père de six enfants, assistait à Paris à une séance du Conseil exécutif de Rachad.

Selon nos informations cette arrestation par les autorités françaises fait suite à une demande du régime d’Alger exprimée officiellement par Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, récemment en visite en France où il a été auditionné par des parlementaires français.

Il est à noter que le Mouvement Rachad a organisé le 11 janvier 2012 une manifestation devant l’ambassade d’Algérie à Paris, au cours de laquelle ses militants et sympathisants ont dénoncé la dictature militaire et la corruption du régime d’Alger.

Le Mouvement Rachad condamne cette arrestation à caractère politique et appelle les autorités françaises à libérer immédiatement un militant algérien qui œuvre pacifiquement pour la liberté, la démocratie et l’Etat de droit dans son pays.

Secrétariat de Rachad

16 janvier 2012

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 16:46

Une trentaine de familles de retraités de l’Institut national de cartographie et de télédétection (INCT) d’Hussein Dey, dépendant du ministère de la défense national, sont menacés de quitter leurs logements de fonction qu’ils occupaient depuis 1980.

          Cette décision intervient après une des lettres de mise en demeures, des visites d’un huissier de justice. Leurs expulsions devront intervenir  ce 9 janvier 2012. C’est ce que révèle M. Hakim Salmi, président du comité SOS-Expulsion, en disant : «Un commandant qui s’est déplacé à la cité, le 2 janvier dernier, nous a accordé un ultimatum d’une semaine. »

          Par le biais de ce comité, les retraités de l’INCT ont lancé un appel de cœur au président de la République afin d’intervenir en leur faveur. M. Salmi, quant à lui, juge «cette décision illégale et irraisonnable». Il a expliqué que « la nouvelle loi ne peut en aucun cas agir sur l’ancienne texte : la loi du 27 septembre 1994 ne prévoit pas l’expulsion des employés après leur  mise en retraite. Ces retraités ont bénéficié de ces logements en 1980».

          La loi du 27 septembre 1994 stipule que «le locataire doit libérer dans les 48 heures l’appartement occupé en cas de démission ou de licenciement». Ce texte a été retiré de la nouvelle loi du 25 juillet 2004, promulguée par le nouveau directeur. Il est précisé aussi dans l’article 133 de l’ancienne loi: «Lorsque le travailleur est logé et en cas de maladie d’incapacité ou de mise à la retraite, le droit au maintien dans les lieux, ou à un logement décent est garanti par la loi, et le bénéfice  de ce droit appartient en cas de décès du travailleur, aux personnes légalement à sa charge.»

Le président de SOS-Exclusion a indiqué que ces expulsions constituent un «déni de justice du fait qu’on ne donne pas jurisprudence à cette affaire », tout en appelant  « la justice algérienne à faire son travail». Les yeux embués, un des retraités qui a préféré garder l’anonymat s’inquiète: « La situation est grave, demain (hier, ndlr) ma famille se retrouvera dans la rue. Ce n’est pas logique de mettre à la rue des personnes qui ont servi l’institut durant toute leur carrière. Les responsables n’ont pas cherché à trouver une alternative pour nos cas, ils veulent juste nous expulses ».

          Le sexagénaire a précisé également que « les retraités, des éléments du personnel civil assimilé (PCA) ou alors du personnel civil non assimilé (PCNA), ont tenté d’obtenir un logement mais leur administration leur a fait savoir qu’elle s’en occuperait à leur place. Mais le résultat est là.». Il est à rappeler que deux familles ont été déjà expulsées en 2010.

 

Yacine Abib
Partager cet article
Repost0