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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 15:46


Plus de dix ans après les évènements du Printemps noir, le retour de la gendarmerie en Kabylie s’effectue dans des conditions difficiles. Depuis quelques semaines, les actions de protestation contre l'implantation de nouvelles structures de la gendarmerie nationale se multiplient dans la wilaya de Tizi Ouzou.

 

Après ceux d’Aït Yahia Moussa, d’Iferhounène et de Mizrana, c’est au tour des habitants de la localité de Tadmait, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la ville de Tizi Ouzou, de sortir dans la rue pour s'opposer au projet de réalisation d'une école de gendarmerie dans leur localité. 

 
Pour exprimer leur opposition à ce projet, ils ont procédé ce dimanche 23 septembre à la fermeture de la RN 12, un important axe autoroutier qui relie Tizi Ouzou à Alger. Pour les habitants, l’école de gendarmerie n’est pas une priorité. Selon eux, beaucoup d’autres infrastructures fondamentales n’ont pas été réalisées. Plusieurs projets devaient être lancés en priorité mais l'État a préféré commencer par une infrastructure de gendarmerie, déplorent-ils. 
TSA
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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 15:37

Plusieurs dizaines de personnes de Raffour, commune de M’chedallah, sise à l’est de la wilaya de Bouira, ont fermé, aujourd’hui 23 septembre 2012, la RN 15 à la circulation, pour réclamer la fermeture d’une habitation servant de maison close.

Dès les premières heures de la matinée, les protestataires ont barricadé la route au niveau d’un pont à la sortie Est de la localité de Raffour. La route a été bloquée à l’aide des pneus enflammés et autres objets hétéroclites.

«On est allé voir le procureur de la république et la gendarmerie nationale afin d’intervenir et mettre un terme aux pratiques contraire à la pudeur, provenant d’une personne habitant dans notre localité. Malheureusement, cette affaire n’a pas été réglée », dira un protestataire rencontré sur place.

Des centaines d’automobilistes ont été obligés, soit à faire le demi-tour, soit à attendre que les contestataires se calment pour continuer leur chemin.

Omar Arbane
El Watan 23/09/2012

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 18:05

C’est le 71ème rapt qui a été enregistré dans la wilaya de Tizi Ouzou depuis l’apparition de ce phénomène des kidnappings en 2005.

Un agriculteur, originaire du village Taguemount Oukerrouche, dans la commune de Béni Douala, à 17 kilomètre à l’est de Tizi Ouzou, a été kidnappé dans la soirée de jeudi 20 septembre, par un groupe d’individus armés, selon des sources locales.  Agé de 35 ans, M. A a été intercepté sur la route Béni Douala, près de son lieu de travail, alors qu’il s’apprêtait à renter chez lui.

Nos sources ajoutent que cet éleveur a été conduit vers une destination inconnue et demeure entre les mains de ses ravisseurs depuis hier soir. D’après des sources sécuritaires, la famille de la victime a déposé plainte auprès des services de sécurité.
Nos sources précisent qu'une rançon a été demandée à la famille de la victime.  

C’est le 71ème rapt qui a été enregistré dans la wilaya de Tizi Ouzou depuis l’apparition de ce phénomène des kidnappings en 2005.


Le dernier enlèvement remonte au mois d’aout dernier où un jeune de 22 ans, Hamid D, fils d’un commerçant a été kidnappé par un groupe armé devant le domicile familial à Mechtras, dans la daïra de Boghni, (36 km au sud de Tizi Ouzou). La victime a été relâchée après 24 heures de captivité.

El Watan

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 00:06

Encore une fois la mairie de Tizi-Ouzou refuse d’inscrire un enfant à cause de la consonance amazigh de son prénom, cette fois c’était le prénom Aylan qui a été interdit à la mairie de Tizi-Ouzou. Aylan, un joli prénom amazigh qui signifie «bouclier».

 

Selon le père M. Hammami, « on lui a refusé l’inscription de son fils sous prétexte que le prénom « Aylan » n’existe pas dans la fameuse liste des prénoms ». Le père a aussitôt déposé un dossier devant le procureur de Tizi-Ouzou.

 

A rappeler que deux prénoms «Stera» et «Winrigh» ont été interdit aussi dans la même mairie et toujours sous le même prétexte. Et durant plus de 20 mois, et faute de fiche familiale, les deux enfants ont été privés de leurs droits les plus alimentaires comme l’inscription à la crèche et les allocations familiales.


M. Abdelkader Kacher, professeur à l'université de Tizi-Ouzou a fait un papier sur le cas des deux enfants « Winrigh » et « Stera », un papier publié sur le journal Liberté du 31 mars 2012 que nous republions ci-dessous.

 

 Encore un déni d’un droit fondamental du citoyen

À quand l’intégration des prénoms berbères dans les mentalités des bureaucrates

 

Par : Abdelkader Kacher (*)

 

Dans une contribution intitulée “De la question prioritaire d’inconstitutionnalité du décret n° 81-26 du 7 mars 1981”(1), j’avais soulevé un problème épineux que vivent les parents berbérophones face au refus incompréhensible de l’administration de transcrire le prénom de leur garçon ou de leur fille s’il est “jugé” non conforme aux interdits des années soixante-dix ? 
Dans cette contribution, nous avons posé un problème qui devient de plus en plus récurrent. Celui pour un père de famille de choisir le prénom de sa fille ou son fils. 
L’administration, bête et méchante, s’en tenant souvent à la nomenclature officielle des années de plomb de la pensée unique, qui est en total déphasage avec la sociologie algérienne, se retrouve en situation de bras de fer avec les parents. 
Ces derniers et en dernier ressort, s’en remettent à la justice pour contourner une loi tombée en désuétude(2).
Un autre père de famille se trouve aujourd’hui encore devant ce dilemme avec deux enfants sur “les bras” après que leur maman leur ait donné naissance en Kabylie (Tizi Ouzou).
Soulever une telle question, au fond, du droit de transcription des prénoms choisis par les parents à l’ère où l’enfant est promu au statut d’acteur de la vie nationale sous d’autres juridictions et internationale est une exigence prioritaire pour que l’État assure, garantisse  et protège les droits de l’enfant, à commencer par un nom et un prénom. 
Une reconnaissance juridique leur est attribuée, au-delà des États, par le droit international d’avoir des droits fondamentaux en temps que citoyens et des droits créances sur l’État de naissance.
Notre pays est partie contractante à la Convention des Nations unies sur les droits de l’enfant, depuis sa ratification. De ce fait, elle acquiert une valeur juridique supérieure à la loi, au sens voulu par le constituant de 1996(3). 
La société algérienne, telle qu’elle se présente, aujourd’hui, est l’aboutissement d’une longue résistance aux agressions menées contre sa culture, ses valeurs et les composantes fondamentales de son identité que sont l’Islam, l’arabité et l’amazighité.
L’article 28 du code algérien tipule : “Toute personne doit avoir un nom et un ou plusieurs prénoms. Le nom d’un homme s’étend à ses enfants. Les prénoms doivent être de consonance algérienne (4)”. Un arrêt sur image est plus que jamais indiqué ici.
Par “les prénoms doivent être de consonance algérienne” nous entendons la consonance induite et déduite du préambule de la Constitution de 1996, confortée par la révision introduite par la loi de 2002 au bénéfice de l’ajout de l’article 3 bis dans le dispositif de la Constitution(5).
L’amazighité, en tant que composante assumée de la personnalité algérienne, ne peut par conséquent subir depuis l’exclusion dont elle avait trop souffert avant 2002. 
Si certains bureaucrates zélés et fixés encore sur le passé non composé de la personnalité algérienne, il est urgent pour le bien-être de l’exercice de la citoyenneté d’introduire des réformes institutionnelles, voire administratives et sur les mentalités de certains administrateurs pour que justice soit rendue au nom de la loi fondamentale.
En la matière, le décret n° 81-26 du 7 mars 1981(6) tombe en la circonstance dans ce qui est qualifié sous d’autres cieux, et conformément au développement du droit constitutionnel, soit en désuétude, soit constitue une question prioritaire de constitutionnalité.
En désuétude, du fait de son article 5 qui énonce que “le lexique officiel des prénoms fait l’objet d’une actualisation tous les trois ans selon des procédures qui seront définies par arrêté conjoint du ministre de l’Intérieur et du ministre de la Justice”. Une telle procédure n’a jamais, à notre connaissance, été mise en œuvre depuis. 

Décret qui pose  une question prioritaire  de constitutionnalité
En l’espèce, le juge algérien, même s’il ne crée pas la loi, conformément au système juridique adopté en Algérie, est tenu d’observer le degré de constitutionnalité ou non d’un texte juridique en matière d’état civil ou autres, notamment sur des questions liées aux libertés publiques et droits fondamentaux, qu’il est appelé à appliquer.
Le cas en l’espèce soulevé plus haut par un parent entre pleinement dans la logique du raisonnement que nous avons essayé de développer. 
Les raisons qui concourent pour mettre un terme aux travaux d’Hercule par des chemins qui montent toujours sont typiquement d’ordre juridique et judiciaire en suivant la chronologie des faits suivants :
l Après avoir essuyé un refus catégorique des services de l’état civil de la mairie de Tizi Ouzou concernant la proposition de transcrire le prénom “Winrigh” (celui que j’aime en berbère) sur le registre des naissances de son enfant de sexe masculin né le 10/08/2010 à Tizi Ouzou, M. Tiab M. s’est adressé aux autorités judiciaires compétentes pour solutionner le problème préfabriqué par la pensée unique bureaucratisée. 
l Une requête est adressée par le sieur Tiab au procureur de la République de Tizi Ouzou en date du 27/09/2010 (portant sur l’objet supra) ;
l En date du 06/02/2011, une seconde requête est adressée au même procureur (même objet) ;
l Une ordonnance de rejet est signifiée  par le procureur de la République de Tizi Ouzou au sieur Tiab en date du 16/03/2011. Cette ordonnance se réfère à l’article 64 par. 02 de l’ordonnance n° 70-20 du 19 février 1970 relative à l’état civil(7);
l Suite à cette réponse de la justice, un recours en date du 25/12/2011 avec accusé de réception est introduit auprès du président du tribunal de Tizi Ouzou réfutant l’interprétation faite à l’article 64 supra par le procureur de Tizi Ouzou. M. Tiab réclamait l’arbitrage scientifique et historique du lexique des prénoms amazighs sanctionnés dans le dictionnaire Amawal, en la page 42, conforté par le dictionnaire français-tamazight dans la page 127. 
l Les références à cet arbitrage scientifique répondait favorablement à l’énoncé de l’article 64 supra en appuyant la confirmation des éléments de preuve de la berbérité algérienne du prénom Winrigh ;
l Le procureur de la République convoque par télégramme officiel le concerné en date du 18/01/2012 sans suite favorable aux attentes de la famille Tiab.
l En date du 19/01/2012, et après avoir essuyé un second refus de transcription du prénom de leur fille “Stera” qui signifie en tergui “avec amour”, puisé du recueil des prénoms amazighs du chercheur Mohand-Akli Haddadou, page 137, née le 12/01/2012 à Tizi Ouzou, le président du HCA est rendu destinataire d’un dossier relevant les obstacles dressés devant ses multiples requêtes et recours sans aboutissement satisfaisant pour les enfants légitimement nés de parents connus de nationalité algérienne ; 
l Une demande avec traçabilité du parcours d’inscrire ses enfants est adressée à M. le président de l’APC de Tizi Ouzou en date du 26/01/2012 (enregistrée au BO de l’APC sous le n° 638 en date du 26/01/2012);
l Un courrier est adressé en date du 21/02/2012 à M. le procureur général près la Cour de Tizi Ouzou sur le même objet et relevant les implications de cette impasse sur le devenir de leurs enfants en Algérie en tant que personne ayant des droits fondamentaux et universellement admis (courrier enregistré sous le n° 12/02059 en date du 26/02/2012) ;
l M. Tiab est convoqué encore une fois par M. le procureur de la République par télégramme officiel en date du 29/02/2012 (reçu par le concerné le 04/03/2012) ;
l Un P-V de notification est dressé par M. le procureur de la République de Tizi Ouzou en date du 12/03/2012 invitant le plaignant à s’adresser au “juge compétent” (après près d’un an et demi de la première instance toujours sans issue) ;
l Un dernier rappel de transcrire ses enfants est formulé par M. Tiab Mohamed au procureur de la République de Tizi Ouzou le 15 mars 2012, à quatre (04) jours de la commémoration du 19 Mars déclarant l’Algérie indépendante. 
Des observations supra, nous concluons en la responsabilité des institutions en charge de la protection des droits de l’enfant de mettre en œuvre et de rendre effectives les normes impératives de la loi fondamentale. Il incombe donc à l’État de donner pleine satisfaction aux engagements qui découlent de l’adaptation, qui doit être suivie d’une rigueur d’observation de notre corpus juris au droit international en la matière. 
En la matière ordonner l’inscription sur le registre d’état civil de la commune de Tizi Ouzou les prénoms choisis par les parents Tiab pour leur fils et leur fille. Prénoms qui ne souffrent d’aucune lacune quant à leur consonance algérienne. À moins d’amputer notre société de son identité amazighe enfin retrouvée depuis un certain novembre 1996  et douloureusement assumée un certain avril 2002.



A. K. 
(*) Professeur à l’université  Mouloud-  Mammeri,  Tizi-Ouzou



1 - Article publié le 29 mars 2011 dans une contribution dans le quotidien national Liberté.
2 - Je désigne ici l’interprétation faite à l’ordonnance n° 70- du 19 février 1970 relative à l’état civil, ensemble décret n° 81-26 du 7 mars 1981 ;
3 - Les traités ratifiés par le président de la République sont supérieurs à la loi, dispose l’article 132 de notre Constitution.
4 - Ordonnance n° 75-58 du 20 Ramadhan 1395 correspondant au 26 septembre 1975 portant code civil, modifiée et complétée.
5 - Tamazight est également langue nationale. L’État œuvre à sa promotion et à son développement dans toutes ses variétés linguistiques en usage sur le territoire national. Qu’attendent donc les institutions de la République pour “œuvrer à cette promotion et à ce développement” si un déni d’un droit fondamental est enregistré chaque fois que l’initiative citoyenne avance l’idée de faire bouger les choses et faire tomber des tabous érigés en pratique bureaucratique ? 
6 - Décret objet de controverse et sujet à débat sur son inconstitutionnalité post-réforme constitutionnelle de 2002, comme nous avons eu à l’avancer dans notre précédente contribution sur le même sujet l’année dernière.
7 - L’article 64 de l’ordonnance n°70-20 du 19 février 1970 dispose que “les prénoms sont choisis par le père, la mère ou, en leur absence, par le déclarant. Les prénoms doivent être de consonance algérienne (….)”. Article à prendre, pour son interprétation, sur le terrain conformément à l’article 3bis de la Constitution algérienne, ensemble préambule en relation de causalité avec les composantes de la personnalité algérienne revisitée après les quarante années de pensée identitaire unique.

 

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 22:59

Les pouvoir publics ont mobilisé ce soir des dizaines de policiers CNS au lieudit la crête dans la commune de Mizrana. Vers 18h les affrontements ont commencé entre les manifestants et les policiers venus en renfort. Les manifestants ont été dispersés mais ils reviennent à chaque fois à la charge. La police utilise des bombes à lacrymogène, des pistolet électrique et des coups de sommation pour disperser les manifestant. A l’heure où j'écris la situation perdure dans cette localité située à 30 km de Tizi Ouzou.


Par ailleur d'autres renforts de policiers ont été envoyé dans différentes localité de la région à savoir Makouda, Tigzirt, et Iflissen. Des dizaines de CNS ont investis les locaux des nouvelles brigades de gendarmerie en construction pour les protéger des manifestants. La situation est dangereuse elle risque de provoquer l'embrasement de la Kabylie.

 

Mourad H.

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 11:29

Le 25 septembre 2012, quatre militants de divers Mouvements sont convoqués devant la justice pour avoir appelé à un rassemblement de soutien à un autre militant, et sont poursuivis pour «attroupement illégal non armé».

En Algérie, le système politique manœuvre encore pour empêcher la cristallisation d’une alternative démocratique. Il va même jusqu’à placer une grande partie de la société sous la pression de la paupérisation. Il empêche également la Société Civile de s’organiser et de s’autonomiser vis à vis du pouvoir central, en réprimant ce qui forme justement le socle de cette autonomisation: le citoyen et le militant.

 

Les militants politiques, les militants des droits de l’Homme, les citoyens qui réclament leurs droits, les syndicalistes qui exercent leur droit syndical ou toute action démocratique et publique ne sont que hantise pour le pouvoir. La liberté de manifester est liée à la question de l’occupation citoyenne de l’espace public ,au moment où le pouvoir prétend faire avancer l’Etat de droit en luttant contre le commerce informel ,il refuse l’action citoyenne c’est une contradiction entre le discours et la pratique.

L’appareil judiciaire a montré sa totale dépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif et s’est incliné plusieurs fois devant les volontés du procureur, représentant du Ministère Public, comme le prouvent différents verdicts injustes et arbitraires.

 

Cette dérive est dans la nature du système, elle est le fait d’un Etat non démocratique, voire même anti-démocratique. Le droit de manifester dans les lieux publics est lié à la liberté de conscience et d’expression dans le sens où une liberté sans la possibilité de la mettre en pratique publiquement n’est pas une liberté.

 

Le droit à manifester est un droit pleinement consacré par la Constitution et toutes les conventions internationales ratifiées par l’Algérie. La loi fondamentale consacre ce droit sans aucune ambiguïté et sous toutes ses formes.

 

Aujourd’hui, le monde connaît des bouleversements majeurs. La société civile se forme, les médias se libèrent et la parole du citoyen ordinaire prend sa place sur la scène politique. C’est la consécration du droit sous toutes ses formes, du droit de choisir le pouvoir politique au droit de réunion, en passant par le droit au développement économique, le droit à la dignité humaine, le droit d’expression et le droit à l’égalité, mais aussi le droit de dire « non ». On consacre ainsi la citoyenneté globale et ses implications éthiques, politiques et juridiques.

  

Nous, les signataires,

- exigeons l’abandon des charges retenues contre les militants Algériens des Droits de l’Homme.


- sommes déterminés à mener la bataille politique pour reconqu  érir le droit à manifester et pour mettre fin à l’instrumentalisation de la justice

 

- demandons la fin de toutes les interdictions de manifester et le harcèlement juridique des militants


    - réclamons la protection des défenseurs des droits de l’homme De cette manière, nous introduirons dans une nouvelle équation, le concept de droits de l’homme comme principe fondamental et condition indispensable de tout changement démocratique.

Cliquez [Ici] pour signer la pétition
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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 23:00

 

La ville d’Addekar de Bgayet a connu, hier mercredi, un après-midi troublé et cela suite au harcèlement subi par une jeune fille par deux militaires en civil qui se baladaient en ville.

 

Selon nos sources, les deux militaires ont harcelé une jeune fille qui passait son chemin tranquillement. L’insistance et la mauvaise conduite des deux individus a débordé et a poussé un des parents de la victime à réagir pour la défendre et dénoncer ce mauvais comportement. Suite à cette réaction, les deux militaires ont tabassé le parent.
Face à cette double agression, les citoyens d’Adekkar se sont dirigés vers les lieux de l’incident. Les agresseurs ont fini par fuir pour se refugier dans siège de la daïra. Les citoyens, fatigués et las, de ces agissements, ont assiégé le siège de la daïra et ont pris les deux militaires, qui s’y trouvent en otage.

 

Selon un témoin, le commandant de secteur venu à leur secours en fin d’après-midi a été refoulé par la foule qui n’exige rien d’autre que le départ de l’armée. Même le P/APC d’Adekkar qui est venu calmer les esprits a connu le même sort, avant que la gendarmerie intervienne pour arrêter les deux militaires.

 

Madjid

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 18:37

Le Comité des droits de l’homme des Nations unies a à nouveau condamné l’Algérie dans une affaire de disparition forcée. En mai 1996, M. Kamel Rakik, âgé de 33 ans, a été arrêté à son domicile, à une trentaine de kilomètres d’Alger, par des policiers de la wilaya d’Alger. Il a été emmené à l’école des officiers de police de Chateauneuf, où il a été torturé. Il n’a jamais été revu depuis.


Les membres de la famille de M. Kamel Rakik ont tout entrepris pour retrouver leur proche. Les autorités judiciaires, politiques et administratives ont notamment été saisies du dossier. Cependant, aucune enquête n'a été ouverte et aucun responsable poursuivi.

Dans sa décision, le Comité des droits de l'homme retient que l'Algérie, en faisant disparaître M. Kamel Rakik, a violé de nombreux droits garantis par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l'une des conventions les plus importantes des Nations unies, notamment le droit à la vie et celui de ne pas être soumis à la torture ou à des mauvais traitements. L'Algérie a également, ce faisant, infligé à la famille du disparu un traitement inadmissible, en raison de l'angoisse et de la détresse qu'il lui a fait subir.

Le Comité demande maintenant à l'Algérie de "mener une enquête approfondie et rigoureuse sur la disparition de Kamel Rakik". L'Algérie doit également "fournir aux auteurs des informations détaillées quant aux résultats de son enquête", "le libérer immédiatement s'ils est toujours détenu au secret" ou "restituer sa dépouille à sa famille" en cas de décès. Le Comité insiste par ailleurs sur l'obligation qu'a l'Algérie de "poursuivre, juger et punir les responsables des violations commises". L'Algérie doit également indemniser de manière appropriée la famille de la victime pour les violations subies.

En particulier, le Comité rappelle qu'en matière de torture, d'exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées, les autorités judiciaires algériennes ne devraient pas appliquer l'Ordonnance 06-01 (adoptée suite à l'acceptation de la "Charte pour la paix et la réconciliation nationale" en 2005), qui accorde une impunité complète aux auteurs des pires violations commises durant la guerre.

TRIAL exprime sa grande satisfaction suite à cette nouvelle décision du Comité condamnant l'Algérie. Pour Philip Grant, directeur de l'organisation, "il est grand temps que l'Algérie se conforme à ses obligations internationales en matière de droits de l'homme. Cette décision est la cinquième condamnation par un comité onusien que TRIAL obtient à l'encontre de l'Algérie pour des cas de torture et de disparitions forcées. Les autorités algériennes doivent sans tarder mettre en oeuvre les décisions adoptées par les Comités et ouvrir des enquêtes sur les violations des droits de l'homme qui lui sont reprochées afin que la lumière soit faite sur ces tragédies, que les responsables soient poursuivis et condamnés et que les victimes obtiennent réparation. L'impunité pour ces crimes ne peut continuer à être la règle en Algérie".

Contexte

Cette affaire est la cinquième soumise par TRIAL à un Comité onusien qui donne lieu à une décision. En mai, juin et décembre 2011, le Comité des droits de l'homme et le Comité contre la torture avaient déjà condamné l'Algérie pour des affaires de disparitions forcées, respectivement un cas de décès sous la torture. Quatorze autres cas défendus par TRIAL sont actuellement pendants contre l'Algérie devant le Comité des droits de l'homme et le Comité contre la torture.

Au total, TRIAL est actuellement en charge de plus de 130 affaires devant différentes instances internationales (Cour européenne des droits de l'homme, Comité des droits de l'homme et Comité contre la torture), concernant des affaires de disparitions forcées, d'exécutions extrajudiciaires et de torture en Algérie, Bosnie-Herzégovine, Burundi, Libye et Népal.

 

Genève, le 12 septembre 2012. 

TRIAL

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 13:01

Affaire Naffa Khelifi, Abdelkader kharba , loin d’ être qu’une simple dérive judiciaire ,elle nous plonge dans une des facettes de la faillite de l ’état ,l’un est condamné pour avoir porté atteinte a sa sainteté Bouteflika 1 en déchirant son portrait voila bien un calife qui a défaut de légitimité s’offre un article dans le code pénal condamnant toute personne qui porte atteinte a son image au même titre que le prophète ,Bouteflika plus qu’un président moins qu’un prophète

Naffa n’a fait que exprimer devant un élu le refus de sa situation précaire et d’injustice, cette dérive elle est dans la nature du système est le fait d’un État non démocratique, pire antidémocratique. Ce système ne peut installer une démocratie véritable, parce que la démocratie c’est le contrôle permanent des élus par la société à laquelle ils doivent rendre compte régulièrement de l’exercice de leurs mandats... Ici, les élus, autant que les responsables à tous les niveaux, n’ont à rendre de compte devant personne, devant aucune institution, ni vers le haut ni vers le bas

Abdelkader kherba arrêté pour atteinte une institution étatique après avoir participer a un rassemblement pour dénoncer une coupure d’eau qui a trop durée en cette période caniculaire et vue les moyens de l’état elle ne devrait même pas avoir lieu cette dérive exprime dans le fond cette impossibilité pour l’ Etat/pouvoir de se transformer de l’intérieur parce que les forces qui y travail l’ont privatisé, patrimonialisé ,et il crée les conditions de sa propre reproduction et de la reproduction de ses institutions avec les moyens de d’enchantement et de répression de l’état dont il se donne

Il soumet la société a des rapports de dépendance et de servilité, par la confiscation de ses richesses et en appauvrissant la population dans son pouvoir d’achat et ses conditions de vie, les espaces de liberté, de loisirs, l’urbanisme, d’un service public de qualité, la citoyenneté, la justice la neutralité de la l’administration etc... Les rapports dominants ne sont pas des rapports autonomes de droit , de tels rapport ne peuvent se réalisé que dans le mouvement d’émancipation de la société et des organisations de la société civile par rapport au pouvoir.

Aujourd’hui les couches populaires, leurs droits légitimes sont présentés comme des privilèges, des avantages octroyés par un Etat charitable et généreux c’est la déstructuration de la société et de la conscience sociale moderne démocratique

Le réseau de défense des libertés et de la dignité, condamne activement ces agissements despotique et appel a une mobilisation la plus large pour que la démocratie et les libertés ne soit plus une caricature.

Libérez Naffa Khellafi
Libérez Abdelkader kharba

Le procès de Kherba se tiendra le mardi 11 Septembre à 09H00. Le RDLD appelle à une mobilisation massive pour exiger la libération de notre camarade A. Kherba, et la cessation de toute répression et intimidation judiciaire.

 

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 20:00

Aujourd’hui, mercredi 5 septembre, le jeune chômeur, Nafaa KHLIFI de Bouira, a été condamné à 4 mois de prison ferme, pour « outrage au président de la république » et cela parce qu’il « a cassé le cadre portant la photo de Bouteflika se trouvant dans le bureau du P/APC d’Ahnif. » 

 

Le Réseau de Défense des Libertés et de la Dignité (RDLD), des militants des droits humains, et le MAK ont tenu un rassemblement de soutien au jeune Nafaa devant la cour de Bouira.

Madjid

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